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Lettre 37

 

Cher monsieur Taquet

Méprisées c'est le mot exact pour décrire ce que nous ressentons.

Nous sommes seules ! Livrées à nous même !

Limite l'impression que l'on gêne...

Face à un tel mépris, un tel manque de consideration je dois vous avouer que la motivation se retrouve plus bas que terre...

Certaine ont la chance d'avoir des parents employeurs géniaux qui nous respectent et ne pensent pas qu'à leurs intérêts financier mais aussi à leurs employé, leurs assistante maternelle qui s'occupent de leurs précieux enfants durant leurs absence ! Pour d'autre assistantes maternelle s malheureusement ce n'es pas le cas.. 
 
Et celle ci doivent se battre pour défendre leurs droits, pour se faire respecter... Encore plus durant cette période de la covid-19. 

Je suis en colère car je trouve que c'est un beau métier dans lequel je me donne à 100% mais que ce n'est que dans un seule sens !!! 

Vous me décevez.

Nous allons rester solide, et patienter jusqu'à ce que votre tempête émotionnel ce termine pour enfin avoir une conversation constructive avec vous.

Une assistante maternelle parmi tant d'autres.
 

 

Commentaires

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Lettre 35

  Bonjour Mr. le Secrétaire d’Etat,    Assistante Maternelle depuis 9 ans et fière de l’être et maman de 2 adolescents, je vous écris aujourd’hui avec une grande tristesse. Depuis mercredi dernier j’ai dû réorganiser mes journées pour pouvoir accueillir les enfants périscolaires qui me sont confies, jeudi 1er avril une bombe est tombé "Les assistantes maternelles ne pourront plus accueillir d’enfants pendants trois semaines , en cohérence avec les crèches" et là mon telephone n’arrête pas de sonner , au bout du fils pas 1 ni 2 mais 5 parents employeurs inquiets , vont-ils devoirs se mettre au chômage partiel pour pouvoir garder ses enfants ? Sont-ils prioritaires ? Comment vont-ils me payer ? Pleins des questions aux quelles malheureusement je n’ai pas des réponses et que je me pose moi-même ! En attendant, vendredi j’accueille les enfants avec un grand sourire mais avec la boule au ventre et une colère qui ne me quitte pas car je vais continuer à travailler ma