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Lettre 25

 Monsieur le secrétaire d’état ,


Je suis  assistante maternelle depuis 2018. J’adore mon métier. Ce n’est pas un simple travail, c’est une passion.
 
Pourtant il y a un hic … depuis un an maintenant, je ne travaille plus aussi sereinement. Comme une grande partie de la population me direz vous. Pourtant j’ai remarqué que notre métier ne reçoit pas les mêmes traitements. 
 

 
 
Nous sommes d’habitude au second plan et nous voilà réquisitionnés pour continuer d’accueillir. Accueillir encore plus d’ailleurs …avec une extension de place ! Aider dans une situation critique d’accord … mais personnellement je ne me vois pas gérer correctement 6 enfants simultanément ! Leur apporter mon attention, mon écoute, la sécurité , le temps de qualité … je suis humaine et j’ai mes limites. 
 
Dans ce nouvel épisode de confinement ce fut la confusion totale. Tant pour les parents employeurs que pour moi : changement d’avis, texte officiel peu clair… nous avons dû « faire avec » et nous adapter. Heureusement que cette capacité d’adaptation est une part important de notre métier de la petite enfance. 

Que penseriez vous de consulter mes collègues ? Des femmes et des hommes qui vivent cette situation réellement et qui pourront proposé des solutions en phase avec notre quotidien. Par exemple donner l’accès au vaccin , pour ceux qui le désire , afin de se protéger .

Il est urgent de nous prendre en considération.


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Lettre 35

  Bonjour Mr. le Secrétaire d’Etat,    Assistante Maternelle depuis 9 ans et fière de l’être et maman de 2 adolescents, je vous écris aujourd’hui avec une grande tristesse. Depuis mercredi dernier j’ai dû réorganiser mes journées pour pouvoir accueillir les enfants périscolaires qui me sont confies, jeudi 1er avril une bombe est tombé "Les assistantes maternelles ne pourront plus accueillir d’enfants pendants trois semaines , en cohérence avec les crèches" et là mon telephone n’arrête pas de sonner , au bout du fils pas 1 ni 2 mais 5 parents employeurs inquiets , vont-ils devoirs se mettre au chômage partiel pour pouvoir garder ses enfants ? Sont-ils prioritaires ? Comment vont-ils me payer ? Pleins des questions aux quelles malheureusement je n’ai pas des réponses et que je me pose moi-même ! En attendant, vendredi j’accueille les enfants avec un grand sourire mais avec la boule au ventre et une colère qui ne me quitte pas car je vais continuer à travailler ma