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Lettre 18

 Vendredi dernière balade avec mes petits ou pas..

En fait quand je prends cette photo vendredi matin(visible sur mon instagram), cela fait déjà 24h que je suis dans le flou.



Retour en arrière, le président parle aux français, ne parle pas de ma profession, assistante maternelle, j’ai l’habitude c’est à chaque fois comme cela, donc l’idée de ne pas travailler ne me traverse pas l’esprit.


Le lendemain, pause sieste, j’ouvre mon ordinateur, plusieurs syndicats alertent attention le gouvernement veut qu’on cesse l’accueil, discussion en cours, rien de décidé… Mais pourquoi ? Cohérence avec les crèches, trop de brassage chez nous, risque accru de 38% d’avoir la Covid quand son enfant est gardé par une assistante maternelle, alors oui s’il y a un risque pourquoi pas arrêter ? 20h bfm annonce on arrête l’accueil, 23h30 Matignon fait marche arrière, rien n’est acté.


Vendredi la journée passe, aucune info, je dis au revoir aux premiers enfants sans savoir si c’est pour 3 jours ou 3 semaines…j’ai mal pour eux, ils ont 2 ans, et l’on déjà vécu l’année dernière.


L’info arrive, on travaille… Malgré les risques pour nous pour les enfants dont on nous a fait part il y a 24h.
Donc oui je vais travailler. Juste je suis amer, j’ai cru qu’enfin on aurait le droit à une forme de reconnaissance.


Je suis assistante maternelle, je suis professionnelle de la petite enfance, et j’aimerai de la considération

 

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  Bonjour Mr. le Secrétaire d’Etat,    Assistante Maternelle depuis 9 ans et fière de l’être et maman de 2 adolescents, je vous écris aujourd’hui avec une grande tristesse. Depuis mercredi dernier j’ai dû réorganiser mes journées pour pouvoir accueillir les enfants périscolaires qui me sont confies, jeudi 1er avril une bombe est tombé "Les assistantes maternelles ne pourront plus accueillir d’enfants pendants trois semaines , en cohérence avec les crèches" et là mon telephone n’arrête pas de sonner , au bout du fils pas 1 ni 2 mais 5 parents employeurs inquiets , vont-ils devoirs se mettre au chômage partiel pour pouvoir garder ses enfants ? Sont-ils prioritaires ? Comment vont-ils me payer ? Pleins des questions aux quelles malheureusement je n’ai pas des réponses et que je me pose moi-même ! En attendant, vendredi j’accueille les enfants avec un grand sourire mais avec la boule au ventre et une colère qui ne me quitte pas car je vais continuer à travailler ma